Construction de maison : quels sont les risques de sol dans le Val de Marne ?
Mise à jour du 17-09-2025
- Pour tout projet de construction ou d’extension, faites une étude de sol géotechnique (mission G2 phase conception de l’ouvrage).
- L’étude G1 est souvent obligatoire depuis la loi ELAN en zones exposées au retrait-gonflement des argiles mais cette étude doit être complétée par une mission G2 qui tient compte de votre futur projet de construction.
- C’est ainsi la meilleure garantie pour dimensionner correctement vos fondations et prévenir les sinistres sur votre future maison.
- Contactez-nous pour une étude de sol complète (sondages, essais, note de calcul et recommandations) et démarrez votre projet sur des bases sûres.
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Les carrières, un héritage à risque dans le Val-de-Marne
Dans le Val-de-Marne, l’Inspection générale des Carrières (IGC) suit les risques liés aux anciennes exploitations de calcaire, gypse, travertin, glaises et sablières. Ces vides, parfois mal remblayés, peuvent se dégrader et provoquer des désordres en surface (fontis, affaissements) touchant voiries et bâtiments.
Faute de PPR (Plans de Prévention des Risques) approuvés dans nombre de communes du 94, l’IGC est consultée pour les autorisations d’urbanisme et réalise des inspections ponctuelles, notamment à proximité des chantiers et des ouvrages du Grand Paris Express.
Des chiffres qui soulignent l’ampleur du phénomène dans le 94
Les chiffres rappellent l’ampleur de l’enjeu : en 2019, l’IGC a rendu des centaines d’avis d’urbanisme, traité plus de 10000 demandes de renseignements pour le département du Val de Marne, contrôlé des chantiers et instruit des incidents liés au sous-sol.
Commune par commune, les risques varient selon la nature des terrains (calcaire grossier, gypse profond, travertins) et la qualité des remblais. Pour tout projet (extension, maison individuelle, équipement public) l’analyse préalable du contexte géotechnique et des carrières est donc déterminante.
Étudier le sol, une étape incontournable pour bâtir sereinement
Concrètement, anticiper ces aléas permet d’adapter les fondations (profondeur, type), de prévoir des comblements ou confortements, et d’éviter des surcoûts ou retards. C’est aussi un point sensible lors d’une acquisition : un vendeur, un maître d’ouvrage ou un maître d’œuvre sécurise sa décision en s’appuyant sur une étude qui documente contraintes de sol, niveau d’aléa, prescriptions d’exécution et suivi.